Le trafic d'animaux de compagnie sur Internet

La démocratisation d’internet a révolutionné nos manières de fonctionner, que ce soit pour échanger des informations, des marchandises ou même des idées. Cela a permis d’instaurer de nouvelles relations commerciales et sociales à travers le monde. Néanmoins, internet facilite aussi le commerce illégal des animaux et crée ainsi un impact catastrophique sur l’état de santé de la faune, des écosystèmes et des communautés humaines qui en sont dépendantes pour survivre.

Des solutions existent : formation d’équipes de surveillance des frontières et des sites web, déblocage de fond pour intervenir dans les zones à risques et renforcer les contrôles, mais aussi éducation des populations et une réglementation plus sévère pour les « passeurs » et les acheteurs.

Afin de garantir la conservation des espèces naturelles et de leur biotope, le trafic d’animaux constitue un des défis majeurs de notre génération.

La Commission européenne a présenté le vendredi 26 février 2016 un plan d’action sur cinq ans. Le but était de coordonner la lutte contre un secteur « qui est devenu l’une des formes les plus lucratives de criminalité organisée au monde », selon Bruxelles. Elle propose trente-deux mesures à mettre en œuvre entre 2016 et 2020. Parmi celles-ci, elle demande aux Etats-membres d’adapter leur législation afin de punir les trafiquants d’au moins quatre ans de prison. Elle prévoit aussi de renforcer la coopération des services de répression (Europol) ou encore de soutenir les communautés rurales dépendantes des animaux sauvages, afin qu’ils en tirent profit.

Concernant, le trafic lié aux réseaux internet, de nombreuses ONG (WWF, Wildlife Conservation Society, IFAW en tête) luttent activement contre la contrebande et demandent l’interdiction totale du commerce d’espèces protégées et la dissolution des mafias internationales sur lesquelles repose ce commerce.

Les défenseurs de l’environnement ont trouvé un nouveau moyen de lutte contre le braconnage, un drone pour défendre la nature sauvage. Il est conçu sur les mêmes principes qu’une patrouille en hélicoptère, mais avec des instruments plus petits, plus performants et pouvant se piloter à distance grâce à un i Pad et une connexion wifi. Equipé de camera de surveillance, le drone patrouille sur une large zone et alerte les autorités compétentes sans délai. Un prototype est actuellement en action dans la réserve naturelle nationale de Maasai Mara au Kenya, où il couvre et protège près de 30 000 hectares de savanes. Le travail effectué par ce drone de reconnaissance équivaudrait au travail de soixante gardes de la réserve. De plus le drone pourrait prochainement être équipé de boulettes de piment, permettant d’éloigner les animaux des zones dîtes à risque.

Planète biodiveristé
Le braconnage et le pillage d'espèces atteignent en effet une ampleur inédite : ils brassent 8 à 20 milliards d'euros par an et menacent directement la biodiversité mondiale, la faune, la flore, mais aussi les forêts.

http://www.lemonde.fr

Stopper la criminalité faunique sur Internet
Internet est la plus grande vitrine commerciale du monde. Échappant à toute réglementation, accessible 24 heures sur 24 et virtuellement sans aucune limite géographique, ce marché offre de nombreuses occasions d'activités criminelles, notamment un florissant trafic d'espèces sauvages protégées.
http://www.ifaw.org

Braconnage : les drones et Google au secours de la faune sauvage
Le défenseur de l'environnement Marc Goss a trouvé un nouvel allié : le AR.Drone, un minuscule hélicoptère aux fonctions sophistiquées. Aux Etats-Unis, il est courant de surveiller les limites de vitesse à l'aide d'hélicoptère. Sur le même principe, mais avec des équipements plus petits et plus sophistiqués, le défenseur de l'environnement Marc Goss s'est mis à surveiller les animaux sauvages.
http://www.consoglobe.com

Au vu de l’argent que rapporte ce commerce, il est évident de penser que les filières sont extrêmement bien organisées. Les trafiquants passent par les mêmes réseaux que le terrorisme traditionnel et ils sont souvent bien mieux armés, tel des commandos d’élites, que les protecteurs de la nature.

L’Amérique du Sud et l’Asie se partagent une grande partie de l’exportation de ses NAC (nouveaux animaux de compagnie). Les pays importateurs sont dans l’ordre : les Etats-Unis, suivi de l’Europe et de la Chine.

Les principaux demandeurs sont des institutions : les laboratoires, les animaleries, les industries de vêtements, les zoos, les cirques et même certaines entreprises pharmaceutiques. Mais il y a aussi des acheteurs privés : collectionneurs, chasseurs ou touristes.

Au Congo, par exemple, tout passe par des « bakchich » (pot-de-vin) à chaque étage de la hiérarchie, que cela soit pour que les gardes de la réserve tournent le dos, pour les papiers en règle ou le passage à l’aéroport. La faune captive est ensuite envoyée en Europe de l’Est (Turquie…) où les législations et les contrôles sont peu fréquents. Elle remonte ensuite par la Belgique et la Hollande, vers l’Europe de l’Ouest, en empruntant les mêmes routes de distribution que pour les animaux domestiques.

Des petites annonces sont parfois postées sur la Toile, concernant une vente de lion, d’iguane ou de perroquet du Gabon (très recherché). Ces annonces sont régulièrement traquées et dénoncées par les associations de protection de la nature et les services de l’Etat. Le commerce d’animaux exotiques de compagnie passe donc aussi par une filière plus sombre du web, le DeepWeb (aussi appelé web profond ou darknet) ; sur cette plateforme l’identification et le retraçage des utilisateurs est extrêmement  difficile. L’utilisation de ce réseau nécessite des connaissances en informatique importantes. Sur cette partie du net, on peut retrouver tout ce que l’on souhaite : armes, drogues, numéro de carte bancaire, animaux protégés et autres et être livré chez soi, comme s’ils l’ont commandait une pizza.

Source :  

Les animaux sauvages du Brésil victimes d'un commerce très lucratif
Petits oiseaux chanteurs, grands aras bleus et jaunes d'Amazonie, perroquets verts, singes, tortues, serpents, pumas... le trafic d'animaux n'épargne aucune espèce au Brésil, même celles en voie de disparition. C'est aussi le plus lucratif après la drogue et les armes.
http://www.sciencesetavenir.fr

Que faire contre les braconniers, les mafieux et les chefs terroristes ?
Que faire contre les braconniers, les mafieux et les chefs terroristes ? Les rangers et les douaniers pourraient-ils éviter les massacres ? Cliquez sur les images pour mieux connaître les différents acteurs du trafic. Les rangers et les douaniers pourraient-ils éviter les massacres ? Cliquez sur les images pour mieux connaître les différents acteurs du trafic.
http://future.arte.tv

La mort à clavier portant 2.0
L’avènement d’Internet a révolutionné notre manière d’échanger idées, informations et marchandises.
http://www.ifaw.org

Le commerce d’animaux exotiques pour en faire des nouveaux animaux de compagnie est en demande croissante, particulièrement dans les pays du Moyen-Orient. Le trafic d’animaux sauvages dans le monde rapporte près de 16 milliards d’euro par an, ce qui le place juste derrière le trafic d’armes et de drogue sur le plan mondial. Ce commerce sert de source de financement principalement aux terroristes, aux groupes paramilitaires et au crime organisé.       

Si l’on se réfère aux chiffres fournit par WWF (World Wide Fund, en français : le Fonds Mondial pour la Nature), organisation non gouvernementale internationale de protection de l’environnement, 52% des animaux sauvages de notre planète ont disparu depuis 1970.

D’après IFAW (fonds international pour la protection des animaux), plus de 30 000 spécimens d’espèces sauvages sont en vente libre sur internet sur 280 sites et dans seize pays différents. Sur ces sites, 54% des annonces concerneraient des animaux vivants. En Allemagne, à ce jour, plus de 1 700 annonces ont été mise en ligne. Les principaux achats sont les tortues terrestres et marines (70% du commerce), suivi des oiseaux exotiques.

Source :

Planetoscope - Statistiques : Trafic d'animaux sauvages
Selon The Guardian, le trafic d'animaux et d'organismes sauvages atteint jusqu'à 213 milliards de dollars, soit 160 milliards d'euros par an. Selon Science et Vie, ce trafic avec 156 milliards d'euros, représente presqu'autant que le trafic d'armes ou de drogue.
http://www.planetoscope.com

Animaux sauvages : un trafic en plein essor
Près de 160 milliards d'euros par an... C'est le montant affolant que rapporte le trafic d'animaux sauvages dans le monde, atteignant la troisième place au classement des activités illégales, derrière le trafic de drogue et celui des armes.
http://info.arte.tv

Recherché mort ou vif : le commerce d'espèces sauvages sur Internet dévoilé
IFAW rend public son rapport d'enquête Recherché, mort ou vif : le commerce en ligne d'animaux sauvages dévoilé témoignant de l'ampleur stupéfiante du commerce en ligne des espèces.
http://www.ifaw.org 

http://mdda-sud.org/IMG/pdf/brochure-trafic-animaux.pdf 

Le mercredi 28 janvier 2015, l’Assemblée nationale a voté le projet de loi relatif à la modernisation du droit. L’animal est désormais reconnu comme un « être vivant doué de sensibilité » dans le Code civil et n’est plus considéré comme un bien meuble. Ainsi, il n’est plus défini par sa valeur marchande et patrimoniale, mais par sa valeur intrinsèque. Ce tournant historique met fin à plus de deux cent ans d’une vision archaïque de l’animal dans le Code civil et prend enfin en compte l’état des connaissances scientifiques et l’éthique de notre société du 21ème siècle.

Depuis le 1er janvier 2016, l’ordonnance du 7 octobre 2015 sur la cession des chiens et chats est entrée en vigueur. Son objectif est de dissuader les particuliers de faire reproduire de manière irréfléchie des chiens et des chats pour se faire un complément de revenu non déclaré. En effet, jusqu’à cette nouvelle ordonnance, il existait une tolérance du législateur qui permettait à ceux qui détenaient une femelle reproductrice de pouvoir vendre une portée de chiots ou chaton par an, sans être déclaré en tant qu’éleveur.

Cette ordonnance considère désormais que tout particulier, qui souhaite vendre un chiot ou un chaton qu'il a fait naître est un éleveur et doit donc se déclarer auprès de la Chambre d’Agriculture de son département et obtenir un numéro SIREN (Système Informatique du Répertoire des Entreprises). Ce numéro SIREN est obligatoire pour valider une annonce (sur Internet ou papier).

L’idée est de gagner en transparence et de savoir qui est derrière l’annonce.

Statut juridique : les animaux reconnus définitivement comme des êtres sensibles dans le Code civil (Vidéo) - Fondation 30 Millions d'Amis
Le Parlement a adopté définitivement le projet de loi modernisant enfin le statut juridique de l'animal en reconnaissant sa nature d'être vivant et sensible. Cette modification historique du Code civil est l'aboutissement de 10 ans de réflexions et de dix mois de débats parlementaires, portés par la Fondation 30 Millions d'Amis.
http://www.30millionsdamis.fr

10 questions pour comprendre la nouvelle réglementation sur la vente de chiens et chats - Fondation 30 Millions d'Amis
Depuis le 1er janvier 2016, l'ordonnance du 7 octobre 2015 sur la cession des chiens et chats est entrée en vigueur. La Fondation 30 Millions d'Amis, membre du comité d'experts sur le bien-être animal auprès du Ministère de l'Agriculture, a collaboré à ce texte et répond à vos questions.
http://www.30millionsdamis.fr

Internet ne crée pas un nouveau marché de la vente d'animaux, il développe et stimule le marché existant.

Il a permis l’accès à des commerces illégaux, pour des tranches de la population qui n’auraient pas pu avoir ces contacts par leurs propres moyens. Il y a dix ans, un chien ou une peau de lion n’aurait pu se vendre que par le bouche à oreille. Aujourd’hui, un trafiquant peut mettre en vente sa « marchandise » sur le net et trouver des centaines d’acheteurs en peu de temps.

Le web facilite la mise en place de réseaux entre particuliers, lieux de libre-échange et de possibilités : on peut y retrouver des centaines de pages de particuliers vendant les rejetons de leurs animaux de compagnie (eBay, slando.ua, slando.kz par exemple). Les largesses de la législation et la difficulté d’effectuer des contrôles pour réguler le trafic sur internet sont des problèmes de premier ordre dans la lutte contre le commerce des animaux de compagnie. Différents moyens ont donc été mis en place.

Source :

Exemple de site de vente en ligne d'animaux de compagnie :
http://olx.ua

  

Equipement des ménages : 2004-2013, la décennie internet
"L'analphabète de demain sera celui qui n'aura pas un accès à Internet". En une décennie seulement, les ménages français se sont approprié cet adage "geek". Car si globalement leur taux d'équipement en biens électroniques a continué sa progression au cours de la décennie 2004-2013, c'est bien à l'ordinateur connecté qu'on doit la percée la plus spectaculaire.
http://www.lesechos.fr 

Pub : le boom d'Internet en 2004
" Internet est enfin devenu un vrai média dans l'esprit des annonceurs "
http://www.leparisien.fr 

Les filières existaient déjà avant la démocratisation d’internet. Mais l’avènement de ce dernier facilite considérablement le trafic vers les animaleries et les « apprentis éleveurs ». Nul besoin d’être expert informatique et de se confronter au DeepWeb, la face caché d’internet comprenant 75% du réseau mondial de trafic en tout genre, pour acheter des chiots ou des chats. Les sites Slovaque ou Hongrois sont disponibles après seulement quelques pages de recherches, en utilisant les bons mots-clés.

Pour les transactions de particuliers à particuliers, jusqu’à début 2016, chaque personne possédant une femelle pouvait vendre une portée par an sans être déclaré éleveur. Cette législation avantageuse permettait d’établir aisément son activité en toute illégalité, sans risques majeurs de se faire contrôler et de développer un réseau de vente par petites annonces (eBay,…) sur internet sans réelle inquiétude. On peut donc simplement rechercher son bonheur dans les petites annonces du web sans qu’aucun  réel contrôle n’intervienne entre la naissance de l’animal et sa vente.

L'importation illégale des chiots et des chatons est un réseau très organisé qui ne laisse rien au hasard. Les documents sont falsifiés par les vétérinaires pour permettre aux animaux (souvent beaucoup plus jeunes que la loi l’autorise) à entrer sur le territoire. Ces animaux sont transportés dans des conditions douteuses, ils sont entassés par dizaines dans des véhicules. En général, les animaux arrivent dans des états de santé pitoyable.

La plupart des chiots et des chatons sont nés en Europe de l'Est dans des pays comme la République tchèque, la Hongrie ou la Slovaquie. Les animaux naissent dans des locaux appartenant à des fournisseurs qui se spécialisent dans ce type de trafic très rentable. Le retour sur investissement est également très élevé pour les revendeurs en France. Les pays d'Europe orientale sont souvent infectés par la rage et les chiots et les chatons ne sont pas vaccinés. Pour arriver en France, ils passent généralement à travers la Belgique, les conditions d’entrée moins strictes sur le territoire et la relative faiblesse du pays en termes de législation sur les animaux en font la plaque tournante du commerce illégal en Europe. En effet, la  législation belge, beaucoup plus laxiste, autorise l’entrée de ces animaux dès l’âge de sept semaines. C’est là que les nouveaux faux-passeports européens, sont produits avant leur entrée en France.

Sur le territoire français, les revendeurs sont bien souvent des animaleries peu regardantes de l’état des animaux et de leur bien-être. Mais les trafics existent aussi chez des particuliers peu scrupuleux, près à se remplir les poches. On estime à l’heure actuelle, qu’un chihuahua acheté 250 € en Slovaquie, vaut entre 850 et 950 € en France. Mon enquête m’a tout de même mené à des prix encore plus bas.

Source : 

Le trafic des animaux domestiques vers la France
Trafic organisé Pendant ce long "voyage" beaucoup y laisseront leurs vies L'importation illégale des chiots et des chatons est un réseau très organisé qui ne laisse rien au hasard.
http://www.sauvons-les-animaux.com

Que trafique-t-on le plus après la drogue et les armes?
La Cellule anti-trafic de la SPA déplore que les animaux de compagnie soient de plus en plus maltraités et victimes de trafics alimentant un commerce lucratif.
http://www.huffingtonpost.fr             

En France, un foyer sur deux a un animal domestique ce qui représente près de 20 millions de chiens et de chats : un marché de plusieurs millions d’euros de chiffre d’affaires annuel. Pour combler le besoin de chien, il faudrait chaque année 600 000 nouveaux chiots. Seulement 25% de l’élevage est déclaré. Où sont donc les 450 000 autres? Différents circuits de distributions existent dans ce domaine : les éleveurs français ne pouvant pas satisfaire seuls la demande, les animaleries et les « apprentis éleveurs » se sont multipliées. Ces dernières importent leurs animaux de compagnie de l’étranger, principalement des pays d’Europe de l’Est où ils sont achetés à un meilleur prix. Le plus souvent élevés en batterie, avec un contrôle sanitaire quasi inexistant, chiots et chatons sont arrachés à leurs mères à seulement 7 à 8 semaines, ces animaux n’ont pas été sevrés et sont la proie de diverses maladies. Environ 100 000 animaux de compagnie entreraient illégalement sur le territoire français chaque année.

Par ailleurs, des dizaines de milliers de chiens et de chats sont vendus illégalement par le biais des petites annonces - notamment dans les journaux gratuits et sur Internet - alimentant ainsi le trafic d’animaux de compagnie et le développement d’élevages, en toute illégalité.

L’existence de ces nombreux moyens de communication et de distribution rend les contrôles difficiles à effectuer.

Source : 

Le trafic d'animaux occupe le troisième rang mondial des négoces illégaux, après celui de la drogue et des armes. C’est une économie souterraine qui ne cesse de se développer, et qui représente plusieurs 160 milliards d’euros dans le monde.

Ce commerce comprend autant le trafic d’animaux vivants que d’animaux morts (par exemple l’ivoire). Mon projet initial était de faire une enquête sur l’influence de la démocratisation d’internet par rapport au marché noir des animaux. Il m’est vite apparu que la documentation concernant beaucoup de pays africains et sud-américains était peu complète suivant la politique menée dans ces pays. Il m’a donc paru pertinent de réduire mon sujet d’étude.

Je me suis donc intéressé à un trafic d’animaux bien spécifique, celui des animaux de compagnie en France et des nouveaux animaux de compagnie (NAC), aussi appelés animaux exotiques de compagnie, dans le monde. Ce commerce représente 10% du trafic illégal des animaux sur notre planète.

Nous allons dans un premier temps nous intéresser aux filières traditionnelles du marché noir des animaux de compagnie, en France et en Europe, puis nous observerons l’influence d’internet sur ce marché. Nous élargirons enfin notre vision en abordant le sujet des nouveaux animaux de compagnie et du commerce mondial.